Le Cinéma de Contis porte depuis toujours une grande attention à l’éducation à l’image et profite du Festival pour faire partager aux enfants et aux adolescents toute l’énergie et la créativité de la manifestation.

Cette année, un programme de courts-métrages en hors compétition leur est dédié (séance en ligne à partir de samedi 4 juillet à 9h), et une rencontre virtuelle aura lieu entre les brésiliens de Cinema No Interior avec les français de l’atelier cinématographique Douze Films.

Au programme de cette rencontre franco-brésilienne, deux films seront diffusés (« Le garçon qui avait peur du fleuve » et « Lettres confinées »), ainsi que le court-métrage documentaire réalisé par Naiara, l’une des jeunes participantes à l’édition spéciale de Cinema No Interior en 2018 : « Cine Liberdade ». Un projet d’éducation au cinéma qui a commencé au coeur du centre socio-éducatif pour jeunes femmes mineures à Fortaleza au Brésil, et qui l’a emmenée jusqu’au Festival International de Contis en 2018. Cine Liberdade, un pas vers le septième art pour renouer avec la liberté.

Rdv jeudi 2 juillet à partir de 19h pour découvrir les films !

CINEMA NO INTERIOR 
édition spéciale « Velho Chico »
Partenaire du Festival de Contis depuis 2014, le projet Cinema No Interior, porté par le réalisateur brésilien Marcos Carvalho, a pour objectif de participer au développement socioculturel du Nordeste brésilien grâce aux outils audiovisuels et cinématographiques. En proposant des ateliers d’écriture de scénario, des cours de photographie et des formations d’acteurs, les habitants des communautés réalisent ensemble des courts-métrages visant à faire connaître et valoriser la culture locale.

L’édition spéciale « Velho Chico » rassemble une équipe composée de cinéastes, d’étudiants, de techniciens et de professeurs de toutes les anciennes éditions de Cinema No Interior. Ensemble, ils ont parcouru l’immense fleuve rio São Francisco, long de 3 160 km, pour réaliser une série d’ateliers de formation au cinéma et produire avec les habitants des communautés, quatre court-métrages de fiction inspirés des légendes locales.
http://www.cinemanointerior.com.br

LE GARÇON QUI AVAIT PEUR DU FLEUVE  
« O menino que tinha medo do rio »
Réalisation 2019
Produit par Mont Serrat Filmes
Durée : 20’10  
Inácio, un enfant de onze ans, vit entre la peur et l’attirance profonde que lui inspire le fleuve rio São Francisco, près de son village. Sa grand-mère le met en garde sur les dangers de ce fleuve en lui rappelant qu’il a emporté ses deux parents. Mais Inácio ne résiste pas à l’attraction exercée par les eaux et embarque dans un voyage en solitaire à la recherche d’une pierre magique ayant le pouvoir de changer le monde. Au cours de sa quête, Inácio rencontre les forces et les Esprits du fleuve.

DOUZE FILMS – L’atelier cinématographique
Dans une volonté de favoriser le faire-ensemble, Douze Films accompagne les habitants du territoire dans la réalisation de courts métrages en collectif. Par des ateliers participatifs, l’équipe offre à des publics hétérogènes la possibilité de découvrir et de s’initier aux techniques cinématographiques visant à démocratiser l’accès à la vie culturelle. En apprenant à définir des personnages, à imaginer des dialogues, à distribuer des rôles, à travailler un jeu d’acteur, à penser des décors, des cadrages ou un univers sonore, les participants se familiarisent avec un langage et des pratiques cinématographiques.
http://www.douzefilms.fr/

LETTRES CONFINÉES  
Réalisation avril 2020
Produit par Ciné Noès
Durée : 9’12
Pendant le confinement, l’équipe Douze Films a guidé sept jeunes de la région bordelaise, âgés de douze à seize ans, dans la réalisation d’un court métrage à distance. Ateliers d’écriture en visioconférence, prise de vues avec les moyens du bord, communication quotidienne par les réseaux sociaux… une semaine plus tard, le court métrage « Lettres confinées » est né.
En écrivant des lettres adressées à eux-mêmes dans le passé et leur futur, ils se sont questionné sur le contexte, les circonstances et les évolutions de la situation qu’ils traversent aujourd’hui.